La Fédération Nationale de l’Information Médicale (FNIM) vient de réaliser une étude sur l’impact de l’information médicale dans la pratique quotidienne des professionnels de santé - avec BVA et le soutien du SPEPS. Les résultats de l’ėtude ont été présentés en avant-première au Festival de la Communication Santé à Deauville.
Une surabondance d’information
"Trois points marquants : le premier est une interrogation. Comment les professionnels de santé peuvent-ils faire face à la surabondance de l’information qui ne fait que croître et en prendre connaissance dans un temps de plus en plus court ? Comment avoir la bonne information, comment la trier et surtout comment pouvoir la transmettre à son patient lorsqu’il est devant vous avec rapidité et simplicité ?"
Un nouvel acteur dans l’information
"Le second point est l’arrivée d’un nouvel acteur dans l’information auprès du médecin : le patient. Il arrive de plus en plus souvent qu’un patient informe le médecin d’une innovation dont il a entendu parler à la télévision ou à la radio et qui va engager le médecin à aller lui même à la recherche de cette information. Selon l’étude FNIM-BVA-SPEPS, cela arrive dans 1 consultation sur 10 et concerne 97% des médecins."
Les relations humaines, source d’information privilégiée
"Le troisième point est que lorsqu’on demande aux médecins s’ils s’informent de façon plutôt digitale ou papier, ils restent partagés, un médecin sur deux ira davantage vers le digital, tandis qu’un médecin sur deux sera papier. Les deux moyens d’information sont complémentaires. Ce que je trouve formidable est que leur première source d’information reste l’humain. C’est plutôt rassurant dans ce monde numérique de savoir que les médecins font extrêmement confiance aux échanges dans les congrès, au cours de la formation continue, entre confrères et aujourd’hui avec leurs patients."
Interview réalisée lors du Festival de la Communication Santé à Deauville.
En savoir plus :
https://festivalcommunicationsante.fr
http://www.lafnim.com