Matinale #FNIM @lafnim, les #réseauxsociaux au service de l’#information et de la #communication
Facebook, Instagram, LinkedIn, Twitter… Comment s’y retrouver parmi les réseaux sociaux ? Faut-il être présent partout, tout le temps ? Qu’est-ce cela apporte ? Pourquoi faut-il soigner sa e-réputation ?... Stéphanie Chevrel, Vice-présidente de la Fédération Nationale de l’Information Médicale (FNIM) et Rémy Teston, Fondateur de Buzz e-santé et membre de la FNIM, tous deux au top 10 des influenceurs dans le secteur de la santé*, ont animé la Matinale de la FNIM du 22 mai et donné les clés pour apprivoiser ces nouveaux outils stratégiques.
En effet, à l’orée des années 2020, communication et positionnement passent par des post, « tweet », partage et autre « like ». Denise Silber, Doctors 2.0 et Dominique Noël, Présidente du Festival de la Communication Santé, toutes deux également membres de la FNIM et au top 10 des influenceurs santé, ont témoigné de l’apport des réseaux sociaux dans leur pratique professionnelle tandis qu’Emmanuelle Klein, Directrice associée de Laumacom, animait un LiveTweet annonçant le partenariat de la FNIM avec l’Université des Déserts médicaux et numériques, initiée par Guillaume de Durat.
Difficile d’y échapper.
Les réseaux sociaux font désormais partie du quotidien de chacun. « A l’ère du tout numérique où une information fait le tour du monde en moins de deux heures, on ne peut plus concevoir une stratégie de communication sans y intégrer une large part de digital et tenir compte des Digital Opinion Leaders (DOL), ces nouveaux influenceurs de la santé » a souligné Stéphanie Chevrel, présidente de l’Observatoire de l’information santé, directeur général de Capital Image et d'Acteurs de santé Tv. « Tout un chacun peut aujourd’hui relayer une information, partager un commentaire, mais bien plus encore. Chacun grâce aux réseaux sociaux peut produire et diffuser son propre contenu à condition d’avoir le bon canal de diffusion et une communauté fidélisée et devenir ainsi, en sorte, son propre média ! » Selon Rémy Teston, animateur du Club Digital Santé, fondateur de Buzz-e-santé et directeur général de CamRem Factory. «Aujourd’hui, Facebook, Instagram, LinkedIn ou encore Twitter sont de véritables outils et atouts pour informer, s’informer, mais aussi booster une entreprise ou une marque ».
Montrer et démontrer la pertinence des réseaux sociaux
Avec Stéphanie Chevrel, il était invité à montrer et démontrer aux membres de la FNIM la pertinence des réseaux sociaux, à l’heure où Facebook, par exemple, représente 4,7 milliards de contenus partagés chaque jour et 2,3 milliards d’utilisateurs actifs (dont 35 millions en France). Ce qui en fait le premier réseau social dans le monde. YouTube arrive juste derrière avec 1,9 milliard d’utilisateurs actifs (dont 19 millions en France) : « Sur les réseaux sociaux, plus d’un contenu sur deux est aujourd’hui une vidéo », a souligné Rémy Teston. Quant à Instagram, il arrive au troisième rang des réseaux les plus « fréquentés », avec 1 milliard d’utilisateurs actifs à travers la planète, dont 17 millions rien qu’en France. Quid de Twitter au milieu de tout ça ? « Il reste le réseau le plus prisé par les journalistes, les politiques ou encore les personnalités du monde du spectacle. Ils en font un outil de veille et s’en servent comme source d’information », a détaillé Rémy Teston. Face à l’instantanéité de Twitter, l’ex-sacrosaint « JT de 20 heures » aurait donc vécu.
La communauté, c’est la clé !
« Pas moins de 58% des Français sont aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Ce qui représente quelque 38 millions de socionautes », a également rappelé le fondateur de Buzz-e-santé. Tout aussi instructif : 57% des Français se rendent chaque jour sur les réseaux sociaux et leur consacrent en moyenne 1h22 - quasiment la durée d’un long métrage -. Enfin, pour 48% des 18-34 ans, surfer sur les réseaux est le premier geste du matin. Mais à quoi ça rime et à quoi ça sert d’être ainsi accro aux réseaux ? « A se créer une communauté », a répondu d’emblée Rémy Teston. Or, la communauté, c’est la clé pour faire les bonnes rencontres, avoir les bonnes informations, surfer sur les bons réseaux. Si bien que les entreprises entrent dans la danse. Si l’industrie pharmaceutique a pris un peu de retard, elle le rattrape aujourd’hui. « La présence sur les réseaux sociaux cumule beaucoup d’avantages pour une entreprise », a reconnu Rémy Teston. Parmi ces avantages, il a cité le gain en notoriété et en visibilité, le fait de générer du trafic, la valorisation de la marque employeur, la gestion de la e-réputation, la création d’une communauté et, à travers celle-ci, le développement d’une certaine influence. Ainsi, en 2019, les groupes pharmaceutiques qui maitrisent le mieux le « jeu » des réseaux sociaux, sont Sanofi, MSD et Pfizer.
Plus de 70% des hôpitaux de l’Hexagone ont une page Facebook
Au-delà de la seule industrie pharmaceutique, tout le monde de la santé s’ouvre aux réseaux sociaux. A l’instar du médecin de ville qui vient de visser sa plaque et souhaite le faire savoir. Autre exemple cité par Rémy Teston : « #doctoctoc sur Twitter permet à un médecin de demander d’autres avis à des confrères, lorsqu’il se retrouve démuni face à un patient. » Les hôpitaux sont également de plus en plus nombreux sur les réseaux sociaux. « Plus de 70% des hôpitaux de l’Hexagone ont désormais une page Facebook. Quant au CHU de Toulouse, par exemple, il est sur toutes les plateformes : Facebook, Instagram, YouTube, Twitter. » Même scénario du côté des patients et associations de patients : les réseaux sont l’occasion d’échanger, partager, s’informer et sortir de l’isolement engendré parfois par la pathologie. Si bien que les chatbots – logiciels capables de dialoguer avec un individu - se multiplient. A l’instar de Vik : cet assistant virtuel développé par la start-up Wefight, incubée au Bic de Montpellier, vient en aide aux patientes atteintes du cancer du sein. Mais Rémy Teston a aussi évoqué le succès des web-séries sur YouTube, telles que Good Mornig Sanofi ou MICI mode d’emploi : des outils médiatiques parfaits pour fidéliser un public et fédérer une communauté.
« Je tweete positif »
« C’est important d’être sur les réseaux sociaux. La diffusion de ses propres contenus sur les réseaux dilue l’impact d’éventuelles remarques critiques » a témoigné Denise Silber. « D’autre part, les réseaux sociaux sont l’outil e-santé le plus répandu. Et elle sait de quoi elle parle : présidente-fondatrice de Basil Strategies et des congrès Doctors 2.0 & You qui ont généré 14.000 tweets en deux jours, elle a lancé les hashtag en santé en France et fait partie des top DOL et influenceurs des réseaux sociaux français et internationaux. A l’instar, d’ailleurs, de Stéphanie Chevrel et Rémy Teston : leur nombre de « followers » sur Twitter flirte avec les 21,5 k pour la première et les 15,4 k pour le second. Toutefois, Denise Silber a signalé « que les médias sociaux ne permettent plus d’informer tous ses abonnés sans passer par des campagnes payantes. Lorsque l’on est dans le développement d’une stratégie de communication digitale, mieux vaut s’entourer de regards avisés ». Ainsi a-t-elle préconisé de se faire aider et conseiller par un community manager (CM), en free-lance ou par le biais d’une agence spécialisée, « pour que tous les posts soient vite vus, positionnés et repérés par les bons interlocuteurs, influenceurs et futurs followers ».
« Tweetez », « re-tweetez » et « likez » qui vous voudrez !
Reste que certains se sont fait connaître sur les réseaux sociaux en laissant le temps et le bouche à oreille faire leur travail. C’est le cas de Dominique Noël, également invitée à témoigner. Présidente du Festival de la Communication Santé – dont la 30e édition aura lieu les 29 et 30 novembre 2019 à Deauville -, près de 50 000 personnes la suivent (tous comptes confondus). « Je tweete positif », a-t-elle confié. Autrement dit : elle évite les polémiques et autres prises de position politiques. Plutôt factuelle dans son ton et ses informations, ce parti pris lui permet d’ouvrir facilement le dialogue avec les internautes, qu’ils soient patients, médecins, inquiets ou en quête de conseils sur un thème particulier de santé publique, comme ce ministre qui a échangé avec elle « en DM » (« direct message » ou messagerie privée). Dominique Noël fait désormais partie des DOL de la Toile. L’édition 2018 de son festival a généré 39 millions d’impressions, 6 149 tweets pour 818 participants, « soit 9 tweets par heure ». Tout comme Stéphanie Chevrel et Denise Silber, elle préconise de tweeter au moins deux à trois fois par jour à des moments différents de la journée : « Le matin et le soir, ce sont de bons créneaux », selon Dominique Noël.
La FNIM & Acteurs de Santé Tv, partenaires de l’Université des Déserts numériques et médicaux
Les membres de la FNIM se sont ensuite laissé guider par Stéphanie Chevrel et Delphine Lalande, fondatrice de Social et vous - qui animent fréquemment ensemble -des Master Class Twitter pour créer ou améliorer leur profil sur Twitter, faire leur 1er RT (ReTweet) et poster leur 1er Tweet ! « Savoir se présenter en 160 caractères en utilisant les bons # et @ demande de la réflexion et est capital pour son référencement sur Twitter et pour créer rapidement sa communauté » a insisté Stéphanie Chevrel. « De même, retweeter avec un commentaire ou tweeter, nécessite d’être parfaitement au fait du contenu. Etre un(e) DOL, c’est garantir à sa communauté une information fiable, sourcée, qualifiée », a-t-elle ajouté. Enfin, la Matinale organisée par la FNIM s’est conclu sur la problématique des « déserts numériques » que l’on recense encore en France, présentée par Emmanuelle Klein, Directrice associée de Laumacom. Elle a ainsi évoqué la mobilisation de Guillaume de Durat, Initiateur de l’Université des déserts médicaux et numériques, dont la première édition a réuni 150 personnes en 2017. Il prépare actuellement une deuxième session, en vue de « fertiliser ces déserts ». Celle-ci aura lieu les 20 et 21 septembre 2019 à Auzon, entre Nièvre et Allier, où il vit.> Voir l'interview de Guillaume de Durat : ICI
D’ici là, postez, « tweetez », « re-tweetez » et « likez » qui vous voudrez !
Anne Eveillard.
* Classement de @LaNetscouade
LES CHIFFRES QUI COMPTENT
Facebook : 4,7 milliards de contenus partagés par jour (1er réseau social dans le monde). YouTube : 400 heures de vidéos téléchargées chaque minute. Instagram : 4,2 milliards de mentions « like » chaque jour. Twitter : 500 millions de tweets envoyés chaque jour.
LES COMPTES DE LA MATINALE @lafnim A SUIVRE !
Au Top 20 du classement des influenceurs et professionnels du domaine de la santé par la @LaNetscouade : @LionelReichardt @s_chevrel @NoelDominique@health20Paris @rteston @FestiComSante @hcsmeufr @acteursdesante & comptes associés : @laumacom@doctors20@Basilstrategies@Buzzesante@Obsinfosante@CapitalImageFr@vaumas @celinesportisse @angela_hin @Dlalande75
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