Le temps où le patient était peu informé est révolu. Les informations doivent être de qualité et et tous les acteurs de santé doivent les diffuser correctement et avec les bons messages pour ne pas susciter de faux espoirs.
Nous parlons davantage de santé dans les débats publics, à l'occasion de la présidentielle, avec des questions complexes telles que la couverture du risque de santé, le positionnement des rôles respectifs des acteurs…
il existe un vrai besoin d’information santé de qualité. Les journalistes ont donc une grande responsabilité pour diffuser une information reconnue - de qualité - qui puisse servir à toute la population.
L’information santé n’est pas assez sensible à la réalité des systèmes de santé, ni aux besoins de la population en terme de santé, répondant sans doute trop à des attentes d’audimat.
La santé devient une préoccupation majeure, donc il est important que les problèmes de santé soient évoqués dans les médias, à la fois dans leurs aspects médico-scientifiques, mais aussi dans leurs aspects organisationnels.
Ce qui a la plus changé dans ma pratique professionnelle au cours des cinq dernières années est que l’information santé est à la disposition des patients en particulier sur le net. Elle les conduit à consommer la médecine de façon différente.
