Peu de place dans les médias pour les maladies neurologiques
Le traitement de l’information santé est bien souvent sensationnel. On parle peu des maladies neurologiques et beaucoup des neurosciences : l’homme augmenté, les super technologies comme la réparation des paraplégiques par greffe au niveau médullaire. C’est un peu comme quand on parle des greffes faciales, ce sont des raretés, mais ce sont les sujets traités par les médias. Pourtant, les journalistes pourraient faire davantage de vulgarisation sur le fonctionnement du système nerveux qui est tellement fantastique.
De l’information pour dédramatiser les maladies neurologiques
Mieux comprendre pourquoi nous interagissons avec les autres, mieux appréhender les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson ou encore l’épilepsie, et les difficultés de prise en charge pour les aidants, aurait un impact important et permettrait de dédramatiser ces pathologies. Les Parkinsoniens ont, par exemple, énormément de difficultés à faire comprendre à leur environnement qu’ils sont à l’intérieur d’une armure infernale qui les empêche de bouger ou qui ne leur permet de bouger que très lentement. Une telle littérature accompagnée d’une bonne iconographie, réalisée en concertation avec les neurologues qui ont une expérience d’explications auprès des patients, serait sans doute très lue et appréciée du grand public.
Interview réalisée lors des JNLF, Journées de Neurologie de Langue Française, Bordeaux 2018.
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